
La vente des semences et de plants potagers est autorisée, mais face à la complexité des réglementations, les professionnels, en particulier les petits producteurs, semblent lésés au profit des supermarchés et des grandes chaînes, qui maintiennent leur rayon jardinerie.
Un décret du ministère de l’Agriculture a autorisé l’ouverture des seules enseignes vendant des aliments pour animaux, excluant de fait les horticulteurs indépendants.
De plus, ces entreprises ne sont pas éligibles aux différents dispositifs d’aides existants dans le secteur agricole, les pertes de chiffre d’affaires sont donc totales.
Ainsi, des horticulteurs aux jardineries c’est toute la filière qui est menacée au plan économique alors que s’ouvre de mars à mai la pleine saison de production et de commerce.
J’ai interrogé la secrétaire d’Etat au près du ministre de l’économie et des finances pour savoir quelles mesures le gouvernement compte prendre pour les soutenir.